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Revue trimestrielle des investissements – Q4 2021

by Cedric Dingens

Revue trimestrielle des investissements – Q4 2021

En 2021, tandis que le monde se débattait avec la covid et ses multiples variants, les marchés financiers ont à nouveau enregistré d’excellentes performances grâce au maintien des programmes de relance colossaux mis en place par les banques centrales. La réponse des autorités face à la covid ces deux dernières années a donné lieu aux politiques de stimulation monétaire et budgétaire les plus importantes depuis 1945. Aux États-Unis, par exemple, le total des dispositifs de relance budgétaire adoptés et envisagés s’élève à 35% du PIB, soit un montant comparable au coût de la Seconde Guerre mondiale. Les taux d’intérêt réels s’établissent à -4%. Ici encore, il s’agit du niveau le plus bas depuis 1945. L’économie n’a jamais connu de récession lorsque les taux réels étaient négatifs. Toutefois, la question qui se pose désormais est de savoir si ces mesures de relance massives sont en train d’alimenter une inflation structurelle. L’inflation a atteint 6,8% aux États-Unis, son plus haut en 40 ans, et n’a cessé d’augmenter tout au long de l’année, ce qui remet en cause la thèse de la banque centrale selon laquelle l’inflation ne serait que transitoire. En 2022, la réponse à cette question sera cruciale. En effet, les marchés gorgés de liquidités montrent des signes d’excès importants, de sorte qu’une diminution rapide des mesures de relance les rendrait vulnérables. Par exemple, en novembre, le constructeur automobile Tesla était valorisé à 1 200 milliards de dollars, soit plus que les neuf autres plus grands constructeurs automobiles réunis, son fondateur, Elon Musk pesant, quant à lui, plus lourd qu’Exxon. Cette valorisation représentait également le double de celle de Berkshire Hathaway, la société de Warren Buffett, dont les bénéfices au cours des neuf premiers mois de l’année se sont élevés à 50 milliards de dollars, contre 36 milliards de dollars seulement pour Tesla. Un resserrement des liquidités pourrait avoir un impact dramatique sur des entreprises telles que Tesla, qui ont amplement profité de la souplesse des conditions ces dernières années. Or, l’évolution de ces conditions dépend en grande partie du futur de la pandémie et de l’inflation.

À mesure que les campagnes de vaccination progressent dans le monde, les espoirs de levée définitive des blocages économiques augmentent. La production des vaccins constitue une prouesse scientifique remarquable et très rentable pour certains (le vaccin Pfizer-BioNTech est aujourd’hui le produit pharmaceutique le plus vendu de l’histoire). Certes, des revers ont été enregistrés avec l’apparition du variant delta, et maintenant du variant omicron, mais, armée par les vaccins, la population devrait pouvoir vivre avec la covid et la phase pandémique de la crise est appelée à disparaître. Ce seuil approche plus rapidement dans les pays occidentaux que dans les pays émergents, mais dans ces derniers les progrès s’accélèrent également. De nouveaux variants sont toujours possibles et de nouveaux revers ne peuvent être exclus, mais compte tenu des informations actuellement disponibles, il y a de bonnes chances que la covid soit maîtrisée dans le courant de l’année 2022. Quoi qu’il en soit, 2021 aura mis en évidence que là où la reprise n’a pas été entravée, elle a été soutenue. Ainsi, en cas de levée complète des restrictions grâce aux vaccins, on peut donc s’attendre à une libération de la demande insatisfaite qui attiserait davantage le débat sur l’inflation.

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Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs. Les opinions, stratégies et instruments financiers décrits dans le présent document peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs. Les opinions énoncées sont celles valables à la date de publication de ce document. Toute référence aux indices de marches ou composites, indices de référence, ou autres mesures de performance relative des marches a une certaine période sont indiquées à titre d’information. NS Partners ne donne aucune garantie et n’est aucunement responsable de l’exactitude et de l’exhaustivité de l’ensemble des informations (données financières de marche, cours de bourse, avis de recherche ou description de tout autre instrument financier) contenus dans ce document. Le présent document n’est pas destiné aux personnes ou entités qui seraient citoyennes ou résidentes d’un lieu, état, pays ou juridiction dans lesquels sa distribution, sa publication, sa mise à disposition ou son utilisation seraient contraires aux lois ou règlements en vigueur. Les informations et données fournies dans le présent document sont communiquées à titre indicatif uniquement et ne constituent ni une offre, ni une incitation à acheter, vendre ou souscrire a des titres ou tout autre instrument financier. Il est fait référence dans ce document a des fonds d’investissement qui n’ont pas été enregistrés auprès de la Finma et ne peuvent donc pas être distribues en ou depuis la suisse sauf à certaines catégories d’investisseurs éligibles. Certaines des sociétés du groupe NS Partners ou ses clients peuvent être détenteurs d’une position dans les instruments financiers de l’un des émetteurs mentionnes dans ce document, ou agir en tant que consultant pour l’un d’eux. Des informations supplémentaires sont disponibles sur demande. © Groupe NS Partners

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Antonio Mira
CHIEF FINANCIAL OFFICER, MEMBER OF THE EXECUTIVE COMMITTEE

Antonio Mira joined NS Partners in 2006 as Group Chief Financial Officer. He heads the corporate functions and is involved in coordinating and implementing the decisions of the Executive Committee.
An experienced bank auditor, Antonio started his career in 1995 with Arthur Andersen, where he worked for some 7 years before joining Ernst & Young in 2002 as a Senior Manager.
Antonio is a Swiss chartered accountant and a Business graduate of Lausanne University (HEC).

Sébastien Poiret
DEPUTY HEAD OF WEALTH MANAGEMENT

Sébastien Poiret joined NS Partners in 2008 and manages funds of hedge funds and private client mandates. He also oversees the development of the Group’s offices in Mauritius.

Prior to joining NS Partners, he served as a Trader, Head of Manager research and Portfolio Manager in the USA and Switzerland for a single hedge fund (1998-2004) and for Optimal (2004-2008), Grupo Santander’s fund-of-hedge funds operations.

Sébastien holds a Bachelor’s degree in Corporate Finance from the ESPEME Business School (EDHEC Group) and an MBA in Finance and Economics from the Institute of Business Administration, both in Nice.

Abir Oreibi
BOARD DIRECTOR

Abir Oreibi joined the Board of the NS Partners Group in 2018, where she brings her truly international perspective and rich experience.
Among many other ventures, Abir set up Alibaba.com’s first European office. After living and working in Shanghai, Hong Kong, Bangkok and London, she now lives in Geneva, where she is CEO of Lift Events, an organization that identifies technology trends, their business and social impact through the organization of events and open innovation programs. Issues related to the challenges and opportunities created by new technologies as well as the strategic responses from organizations are at the heart of Lift’s activities.
Abir holds a BA in Political Sciences from the University of Geneva. She is an investor, and member of advisory and innovation boards.

Romain Pidoux, CAIA

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Romain Pidoux joined NS Partners in 2011 and heads the Group’s Risk Management.
He started his financial career in 2005 as Head of Quantitative Analysis for a Swiss Family Office, selecting funds and managing portfolio allocation. In 2008, he switched to the alternative world and joined Peak Partners as hedge funds analyst.
He is a Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA) and holds a Master’s degree in international relations from the Graduate Institute of International Studies at Geneva University.

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