Un luxe qui devrait être à la portée de tout le monde
Vous recherchez des investissements à long terme capables de résister à la dégradation de l’économie? Dans ce cas, intéressez-vous au secteur du luxe!
Les années se suivent sur les marchés mais ne se ressemblent pas. Lors des cinq dernières qui viennent de s’écouler, les chocs ont été nombreux: Covid-19, conflit Ukraine-Russie, hausse des taux d’intérêt, inflation, etc. Face à ces multiples événements, difficile d’identifier un secteur ou un investissement capable de résister et d’enregistrer des performances positives.
Le secteur du luxe pourrait néanmoins se révéler intéressant. Nous apprécions son profil «tout terrain», sa résilience et sa capacité d’adaptation.
Sur le marché européen, le luxe s’impose progressivement comme un secteur majeur et son importance ne cesse d’augmenter. Il représente désormais 19% de l’indice français CAC40 et LVMH est devenu la plus grande entreprise européenne, avec une capitalisation boursière de 396 milliards d’euros fin février. Le luxe a démarré en trombe en janvier, profitant de l’optimisme suscité actuellement par la Chine. L’économie chinoise a en effet enregistré un rebond prononcé, ce qui est de bon augure pour les valeurs du luxe. L’indice des directeurs d’achat du secteur manufacturier chinois a atteint son plus haut niveau depuis avril 2012.
Le secteur du luxe est vaste et ses définitions sont multiples, ce qui peut être source de confusion et de complexité. C’est pourquoi il faut rester sélectif et privilégier les grands acteurs du luxe qui savent affronter les tempêtes. Inutile de rappeler la qualité de leurs bilans, leurs résultats supérieurs aux anticipations ainsi que leurs marges à deux chiffres enregistrées année après année, sans oublier leur capacité à compenser les performances entre régions. Du fait de leur envergure, elles ont accès aux plus grands designers et, de plus en plus, aux célébrités.
Prenons l’exemple d’un portefeuille équipondéré composé de 4 grandes sociétés de luxe cotées et renommées. Première composante, LVMH, le groupe le plus diversifié présent dans le luxe «soft» (vêtements, chaussures, maroquinerie, etc.), le luxe «hard» (montres et bijoux), les parfums et cosmétiques, les vins, l’hôtellerie, etc., suivie d’Hermès, actif dans le luxe «soft» , Cie Financière Richemont dans le luxe «hard», et enfin Estée Lauder, acteur majeur des cosmétiques et des produits de beauté, plus défensive par nature. Le panier en dollars composé de ces 4 valeurs équipondérées a surperformé l’indice MSCI World, ainsi que les 11 secteurs du GICS (Global Industry Classification Standard) au cours des 5 dernières années.
Les cours de bourse de la plupart des actions du secteur du luxe sont au plus haut. Quid de l’avenir? Aujourd’hui, les multiples de valorisation sont élevés mais restent raisonnables dans la mesure où la rentabilité des capitaux propres et le bénéfice par action de ce panier de 4 valeurs du luxe sont plus élevés que dans n’importe quel autre secteur. Ses fondamentaux restent solides et inchangés, sous l’effet des espoirs suscités par la réouverture de la Chine. Il faut également garder à l’esprit que l’inflation n’a pas disparu et que les entreprises du secteur du luxe conservent un solide pouvoir de fixation des prix, la demande de produits de luxe étant relativement inélastique par rapport au prix. Elles peuvent donc protéger leurs marges. Mais qu’adviendrait-il du secteur du luxe en cas de récession? La base de consommateurs adepte du luxe est vaste et moins sensible au ralentissement économique que la plupart de celles des autres secteurs et il bénéficie d’un profil à la fois défensif et de croissance. Autrement dit, le secteur est capable d’accroître ses bénéfices quelles que soient les perspectives économiques. Pour s’exposer au moment le plus opportun, un facteur à surveiller de près est la prime de valorisation du secteur. Après avoir grimpé en flèche, cette prime a renoué avec ses niveaux historiques, ce qui pourrait offrir une très bonne opportunité d’achat.
S’il est impossible de prédire l’année à venir, une chose est sûre: investir dans le luxe et renforcer son exposition en cas de repli semble être une stratégie intéressante.
«Le luxe ne disparaîtra jamais, quoi qu’il arrive dans le monde». Carolina Herrera
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