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Graphique du mois – Accroître l’allocation aux secteurs défensifs lors des périodes de ralentissement économique

by Marie-Caroline Fonta

En périodes de ralentissement économique : augmenter l’allocation aux secteurs défensifs

Source: NS Partners, Bloomberg

Ces derniers mois ont été très spéciaux. Et les récents événements économiques et politiques ont poussé les investisseurs à se poser des questions et à chercher des réponses sur le marché actions. Où investir ? Où se cacher ? Dans quels secteurs? Dois-je investir dans les titres «value» plutôt que dans les valeurs de croissance ? Dans des secteurs défensifs plutôt que cycliques?

Les valorisations des secteurs ont connu une grande disparité ces derniers temps, avec des ratios cours/bénéfices en hausse à partir de mars 2020. En 2022, les actions surévaluées ont été les plus touchées, quel que soit leur secteur. Il n’existe aucune formule magique. Les secteurs refuges étaient particulièrement restreints. Au-delà d’une diversification, que nous essayons tous de respecter, que pouvons-nous faire?

La réponse est simple: pendant les ralentissements ou les récessions économiques, ajoutez ponctuellement des valeurs défensives.

Si l’on considère les cinq dernières années, on peut citer deux exemples marquants. Tout d’abord, en 2018, les signes de plus en plus tangibles d’un ralentissement généralisé ont poussé les investisseurs à jouer la sécurité, en particulier à la fin d’une année très difficile en termes de performance relative. Ou encore en 2020, avec l’impact des confinements sur la croissance de l’économie. Qu’avons-nous observé au cours de ces deux périodes? Une surperformance marquée des secteurs défensifs et, par exemple, une surperformance des sociétés pharmaceutiques par rapport au marché, ainsi qu’une surperformance des biens de consommation de base par rapport à la consommation discrétionnaire, qui est cyclique par nature. Nous avons l’habitude de dire que les valeurs de consommation de base sont trop chères, mais dernièrement, le secteur démontre une fois encore son comportement peu volatil. Contrairement à d’autres secteurs où les valorisations ont explosé à la hausse puis chuté ces deux dernières années, le secteur a maintenu un ratio cours/bénéfices sur les12 prochains mois proche de 20x (20,0x au 26 avril 2017 et 20,6x à fin avril 2022).

Aujourd’hui, d’autres éléments ont bien évidemment intégré la matrice de décision, notamment l’augmentation des taux d’intérêt, le virus de la Covid qui est toujours présent et l’invasion russe de l’Ukraine, qui représente un risque géopolitique important et a des conséquences sur les prix des matières premières, les chaînes d’approvisionnement, etc. Aux États-Unis, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel s’est établie à 5,5% au quatrième trimestre 2021 et devrait décroître fortement pour atteindre 2,1% en 2023. Cette tendance peut également être observée en Europe.

La conclusion est claire : l’économie mondiale va connaître un ralentissement. Pour conserver son exposition aux marchés actions, il va falloir privilégier les sociétés non cycliques, surpondérer ponctuellement les secteurs défensifs (les sociétés pharmaceutiques et ensuite le secteur de la consommation de base) et diversifier les expositions au niveau géographique. Le marché suisse pourrait en être un exemple. Sa forte exposition de la Suisse aux produits de base et aux produits pharmaceutiques (Nestlé, Roche et Novartis) est bien connue. Plus de la moitié du marché suisse est composée de valeurs défensives, ce qui est bien plus que dans l’indice mondial.

 

 

 

 

 

 

Les performances passées ne garantissent pas les résultats futurs. Les opinions, stratégies et instruments financiers décrits dans le présent document peuvent ne pas convenir à tous les investisseurs. Les opinions énoncées sont celles valables à la date de publication de ce document. Toute référence aux indices de marches ou composites, indices de référence, ou autres mesures de performance relative des marches a une certaine période sont indiquées à titre d’information. NS Partners ne donne aucune garantie et n’est aucunement responsable de l’exactitude et de l’exhaustivité de l’ensemble des informations (données financières de marche, cours de bourse, avis de recherche ou description de tout autre instrument financier) contenus dans ce document. Le présent document n’est pas destiné aux personnes ou entités qui seraient citoyennes ou résidentes d’un lieu, état, pays ou juridiction dans lesquels sa distribution, sa publication, sa mise à disposition ou son utilisation seraient contraires aux lois ou règlements en vigueur. Les informations et données fournies dans le présent document sont communiquées à titre indicatif uniquement et ne constituent ni une offre, ni une incitation à acheter, vendre ou souscrire a des titres ou tout autre instrument financier. Il est fait référence dans ce document a des fonds d’investissement qui n’ont pas été enregistrés auprès de la Finma et ne peuvent donc pas être distribues en ou depuis la suisse sauf à certaines catégories d’investisseurs éligibles. Certaines des sociétés du groupe NS Partners ou ses clients peuvent être détenteurs d’une position dans les instruments financiers de l’un des émetteurs mentionnes dans ce document, ou agir en tant que consultant pour l’un d’eux. Des informations supplémentaires sont disponibles sur demande.

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Antonio Mira
CHIEF FINANCIAL OFFICER, MEMBER OF THE EXECUTIVE COMMITTEE

Antonio Mira joined NS Partners in 2006 as Group Chief Financial Officer. He heads the corporate functions and is involved in coordinating and implementing the decisions of the Executive Committee.
An experienced bank auditor, Antonio started his career in 1995 with Arthur Andersen, where he worked for some 7 years before joining Ernst & Young in 2002 as a Senior Manager.
Antonio is a Swiss chartered accountant and a Business graduate of Lausanne University (HEC).

Sébastien Poiret
DEPUTY HEAD OF WEALTH MANAGEMENT

Sébastien Poiret joined NS Partners in 2008 and manages funds of hedge funds and private client mandates. He also oversees the development of the Group’s offices in Mauritius.

Prior to joining NS Partners, he served as a Trader, Head of Manager research and Portfolio Manager in the USA and Switzerland for a single hedge fund (1998-2004) and for Optimal (2004-2008), Grupo Santander’s fund-of-hedge funds operations.

Sébastien holds a Bachelor’s degree in Corporate Finance from the ESPEME Business School (EDHEC Group) and an MBA in Finance and Economics from the Institute of Business Administration, both in Nice.

Abir Oreibi
BOARD DIRECTOR

Abir Oreibi joined the Board of the NS Partners Group in 2018, where she brings her truly international perspective and rich experience.
Among many other ventures, Abir set up Alibaba.com’s first European office. After living and working in Shanghai, Hong Kong, Bangkok and London, she now lives in Geneva, where she is CEO of Lift Events, an organization that identifies technology trends, their business and social impact through the organization of events and open innovation programs. Issues related to the challenges and opportunities created by new technologies as well as the strategic responses from organizations are at the heart of Lift’s activities.
Abir holds a BA in Political Sciences from the University of Geneva. She is an investor, and member of advisory and innovation boards.

Romain Pidoux, CAIA

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Romain Pidoux joined NS Partners in 2011 and heads the Group’s Risk Management.
He started his financial career in 2005 as Head of Quantitative Analysis for a Swiss Family Office, selecting funds and managing portfolio allocation. In 2008, he switched to the alternative world and joined Peak Partners as hedge funds analyst.
He is a Chartered Alternative Investment Analyst (CAIA) and holds a Master’s degree in international relations from the Graduate Institute of International Studies at Geneva University.

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